Bande dessinée à nez (I) : « C’est dans le nez que ça le chatouille » par J. Blass

J.Blass « C’est dans le nez que ça le chatouille », L’Illustré du Soleil du Dimanche, 26 mars 1893. Source : Töpfferiana.

 

Sujet de prédilection de la caricature, faisant les frais des pires déformations grotesques, le nez se trouve régulièrement au centre d’histoires en images tout au long du XIXe siècle. « Bande dessinée à nez » débusque pour vous les plus belles apparitions nasales de la littérature graphique depuis Rodolphe Töpffer.

Pour lancer cette thématique, nous commencerons avec un cas extrême. En effet, il n’est pas sûr que l’on trouve à l’avenir des cas séquentiels présentant d’aussi grosses excroissances nasales ! Cette histoire est l’œuvre  de J. Blass (1847-1892), pseudonyme du dessinateur et caricaturiste d’origine bordelaise Albert Douat. Publiée à titre posthume en couverture de L’Illustré Soleil du Dimancheen 1893, cette « désopilante suite comique » est un hommage de la revue à son « regretté collaborateur ».

Depuis les années 1870, ce dessinateur a collaboré à de nombreuses publications comme Le Triboulet, Le Journal Amusant, Le Courrier Illustré, Le Chat noir, ou encore le Punch anglais. Surtout connu pour ses caricatures d’hommes politiques, J. Blass a également signé quelques histoires en images, dont une quinzaine de planches pour la Série supérieure de l’imagerie Pellerin. Son style toujours reconnaissable — raideur du trait, formes anguleuses, décor réduit à de simples lignes — se démarquer, en bien, de la production d’alors.

Mise-à-jour du 18-02-2010 : Cet article traduit en italien par Massimo Cardellini est consultable sur Letteratura&Grafica.

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